Une vie de la passion !…

Une étape franchie, et l'attente infernale de la suivante… J'ai enfin pu me blottir contre lui, le caresser et l'embrasser ! Enfin… Mais il faut encore attendre ; sans me dire non, il n'a pas encore dit oui… Mais avec de la persévérance et encore un peu de patience, bientôt, je pourrai (peut-être) dire : lui, c'est mon petit ami ! Passer encore du temps avec lui, encore me blottir contre lui, encore le caresser et encore l'embrasser. Oui, ça peut venir ; oui, c'est en bonne voie ; oui ! Reste plus qu'à ne pas tout foutre en l'air, et ça, c'est trop facile…

Allez, pourquoi ne pas oser ?

Pourquoi ne pas se laisser aller ?

Pourquoi ne pas accepter l'attirance, qui semble réciproque ?

Pourquoi ne pas, simplement, juste être ensemble ?…

Je crois que je t'aime.

Et après tout, pourquoi pas ?

Quel délice !

Te sentir près de moi, sentir ton odeur, ta présence… Sentir tes paroles, boire ton existence, vivre ta vibration…

Mais quel supplice !

Te savoir près de moi, n'avoir qu'à sentir ton odeur ta présence… Ne sentir que tes paroles, ne boire que ton existence, ne vivre qu'une partie de ta vibration… Et rester loin de ton corps…

Tu es comme une idole qui vibre sans arrêt, d'intensité variable, mais toujours d'aphrodisiaque…

Le malheur, c'est que je n'en veux plus… Je veux pouvoir oublier… Mais la puissance de ce phénomène, cette magnificence de ton aura, cet abandon réprimé sont pour moi incontrôlables…

Alors pour oublier, pour tenter d'oublier, je cherche ailleurs, je vois j'observe, je médite et j'essaye. Est venu alors un espoir : lui. Que je connais depuis des années, qui s'est plus ou moins dévoilé à moi, sans s'être révélé à lui. Et alors l'espoir s'est tari, sans aboutir à un meilleur. Et je te retrouve sans avoir oublier…

Se dire qu'on ne se verra presque pas (voire pas du tout) pendant trois semaines…

Un jour, tu es entré dans ma vie. On a appris à se connaître. On s'est apprécié. On est devenu amis. Et puis, tu as commencé à devenir attirant. Tu es devenu fascinant. Tu es devenu obsédant. Je suis simplement tombé amoureux, complètement admiratif devant toi, qui est devenu l'incarnation de mon idéal, de ce que j'aurais toujours voulu être… Toi qui es humble, généreux, vivant, artiste, cultivé… Toi… Et pourtant, comme toujours, les situations idéales sont inaccessibles, comme le chantait si bien Jacques : tu es mon "inaccessible étoile" ! Le pire, je crois, c'est de ne pas pouvoir te le dire, devoir te le cacher, pour toi, pour notre amitié, pour te garder. Se taire pour garder le maximum ou dire et risquer de tout perdre… Vivre malheureux, renfermé sur soi-même, ou vivre malheureux seul… Comme tu me motive le matin, au lever, pour venir te voir ; comme tu me motive la journée pour être sans cesse en activité et tenter de t'oublier ; comme tu me motive le soir au coucher pour, encore, pleurer ; comme tu me motive la nuit, pour rêver de toi. Et pourtant tu vois, sans vouloir renier mes sentiments torturants, je veux pouvoir vivre. Revivre. Partir ?… Et toi ? Que penses-tu de tout ça ? Toi, si perturbant, si amical, si touchant, toi, que ressens-tu au fond de toi ?…

Toi que j'aime désormais de façon tellement certaine, toi si charmant malgré tout ce que tu pourra dire, toi si affectueux, toi si émotif et émotionnel, toi si sensible… Toi…

Je t'aime !…

Peur

Vitalité

Intensité

Délicatesse

"Maman est folle

On n'y peut rien
Mais c'qui nous console
C'est qu'elle nous aime bien

Quand elle s'envole
On lui tient la main
Comme un ballon frivole
Au gré du vent qui vient

Tais-toi, Léopold
Surtout ne dis rien
Les gens dans leur cache-col
N'y comprendraient rien

Quand maman rigole
On oublie qu'on a faim
Que c'est l'heure de l'école
Qu'on a peur des voisins

Elle est notre idole
On en a le coeur plein
Faut pas qu'on nous la vole
Ou qu'on l'emmène au loin

Tais-toi, Léopold
Surtout ne dis rien
Les gens dans leur cache-col
N'y comprendraient rien"

William Sheller

♫♬♪

Depuis que j'ai écouté cette chanson dans l'émission "Je t'aime pareil" sur France Inter, j'en ai une toute autre approche et interprétation. Et je la trouve beaucoup moins déprimante…

Sensualité

Amour

Expérience

Vitalité

Rêve

Partage

Intemporalité

Abandon

Orgasme

Aujourd'hui, j'accepte la situation.

Elle est dure parfois, douloureuse souvent, obnubilante toujours.

Alors je cherche.

Je cherche une solution, un espoir.

Et j'ose espérer.

Je me dit qu'un jour j'arriverai à trouver…

Trouver, si ce n'est pas l'âme soeur, au moins sa voisine.

(photo extraite du film (que je recommande !!!) "Dream Boy")

Et si dans un futur proche, pourquoi pas ?…

Après tout, chacun a droit à sa chance, non ?

Ce soir, je pleure,

De joie, de tristesse, de toi…

Encore une fois…

Et pourtant je sais

Que c'est mieux comme ça,

Mais tu m'as fait t'aimer…

Pourquoi ?…

…

Je t'aime

Mes cheveux tremblent

Mon coeur bat

Mon corps frisonne

Ce sont les prémices

C'est en train de venir

Oui, la sensation est de retour

Comme des feuilles en automne

Il soulève ma pensée

Et commence à me faire virevolter

Le zéphyr m'envole

De sa brise encore légère

Mais déjà il est d'or

Ainsi passant du vent

A la tornade

Vient la tempête

Bouleversé je ne comprends plus rien

De ce que ce vent effréné

Me fait ressentir

Il est là

Il me regarde

Et j'oublie

J'oublie le temps

J'oublie l'espace

Il est là

Juste lui

Rien que lui

Lui

Impossible de savoir ce qu'il pense

Il est là, tous les jours

Plein de mystères

Et moi je rêve, mais je me tais

Je ne dis rien

Il me fais vibrer

Comme une musique délicieuse

Il ne savais rien

Maintenant, plus attentif et plus proche

Il devient encore plus mystérieux

Doux, sérieux, câlin, iconpréhensible

Et j'attends, perplexe

Toujours silencieux

Serais-je à nouveau amoureux ?

Serait-il lui-même amoureux ?

…

On s'imagine vite entre les mains de l'amour...

Ce qui serait beau, ce serait, en plus de le croire, de le vivre !

Un doux rêve... Mais un rêve qui fait espérer !

D'abord seul, face contre tous ! 
De l'incompréhension, de la peur et puis... Du rejet… 
D'abord, on se rejette soi-même. 
Et on finit, parfois douloureusement, par s'accepter. 
A s'assumer. 
Et puis, un jour, on découvre. 
Les amis sont là, tolérants. 
La famille pas toujours. 
Alors on se réfugie dans cette amitié sincère. 
Une autre amie précieuse : la Musique ! 
Et avec tout ça, on finit, enfin, par vivre !